100% Poulsard
En plus du très coté Pinot Noir, le Jura a la richesse de détenir deux cépages autochtones pour les vins rouges : le Trousseau et le Poulsard.
Le Poulsard, cépage autochtone ancien, également nommé Ploussard, apprécie les terres fortes, marneuses ou argileuses. C’est le second cépage le plus répandu dans le Jura (après le Chardonnay pour les blancs).
Ses grains à jus blanc et à peau fine donnent des vins rouges friands et gouleyants, aux accents de petits fruits rouges et à l’étonnante robe rubis clair comme cet Arbois, issu à 100% du cépage Poulsard.
Dans sa robe rouge légère, rappelant les clairets, cet Arbois authentique offre un nez caractéristique sur les petits fruits avec de discrètes notes épicées. En bouche, la structure est légère, élégante et friande sur la griotte et une pointe animale typique du cépage.
À déguster sur des entrées froides et charcuteries, ou sur une escalope de veau au Comté, un rôti de porc aux pruneaux, un colombo d'agneau et des fromages frais.
Servir à une température de 13-14°C pour des entrées froides et 16°C pour des plats chauds.
À déguster dans les 3 ans suivants le millésime pour apprécier toute sa typicité.
Petit par sa taille, mais grand par son exceptionnelle diversité, le vignoble jurassien s’étire sur 80 kilomètres entre la Bourgogne et la Suisse, à la frontière Est de la France.
L’Appellation Arbois est la plus ancienne et la plus étendue des quatre AOC géographiques du Jura. Son nom viendrait des mots celtes « ar » et « bois » qui signifient « terre fertile ».
Macération totale de 12 jours en cuve inox thermo régulée. Suivi régulier tout au long de la fermentation, intégrant quelques remontages et pigeages. Au moment du pressurage, les jus de presse et de goutte sont assemblés et soutirés pour une fermentation malolactique sur lies fines.
L'élevage est de 2-3 mois en cuve inox, pour préserver tous les arômes et la fraîcheur. Mise en bouteille, suite à une filtration légère.
Les mesures sanitaires ont signé ces vendanges mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde.
Dans le Jura, la sécheresse a été un peu moins sévère que dans d’autres régions grâce aux pluies du mois d’août. L’un des défis de ce millésime très précoce était d’allier maturité et équilibre.
Un mois de vendanges dans nos vignes et une belle récolte, fruit d’un travail de replantation et de restructuration du vignoble entrepris depuis cinq ans.
Les vendanges ont débuté le 17 aout avec les crémants. Nous étions le premier domaine de la région à démarrer aussi tôt mais cela nous a permis d’obtenir le meilleur équilibre acide pour les blancs de noirs. Le 4 Septembre nous avons vendangé Château-Chalon et son savagnin destiné à prendre le voile.
D’ordinaire, les vendanges se terminent toujours sur ces parcelles, mais cette année nous avons privilégié le maintien d’une belle acidité par une vendange précoce. Les derniers savagnins ont été récoltés le 18 septembre.
Lors des premières dégustations, les Chardonnay ont révélé des notes d’agrumes et une dimension minérale présente malgré les fortes maturités. Les pinots noirs sont fruités, aux tannins mûrs.